Face aux enjeux climatiques et à l’encombrement des transports en commun, de plus en plus d’entreprises revoient leur plan de mobilité d’entreprise. Véritable levier pour la marque employeur, elle est un atout pour fidéliser ses collaborateurs. En tant que dirigeant ou responsable RH, voici nos solutions pour repenser la politique de mobilité de votre entreprise.
Pourquoi réinventer votre politique de mobilité ?
Notre expérience terrain, auprès de nos clients et de leurs salariés, nous a permis de constater différentes motivations à ce changement. D’ailleurs, ce sont ces mêmes leviers que vous pouvez relayer en interne, pour promouvoir la politique de mobilité de votre entreprise.
Le rôle sociétal de la politique de mobilité des entreprises
Chez Azfalte, on aime à dire que l’entreprise a un rôle sociétal. En effet, ce sont les entreprises qui déterminent une grande partie de la mobilité dans les territoires. Leur zone d’implantation (auprès d’autres entreprises ou non), leurs horaires, leurs politiques de télétravail, leurs emplacements de parking (pour voiture ou vélo), vont influer sur les trajets de personnes. Une même localisation, avec des horaires similaires, engendre des bouchons ainsi qu’un engorgement dans les transports en commun.
Par ailleurs, les employeurs ont une obligation de sécurité envers leurs employés. Dès que ces derniers sortent de chez eux pour se rendre à leur poste, ils sont sous la responsabilité des employeurs. Cela qu’ils viennent à pied, en voiture ou à vélo. À ce titre, l’entreprise a un rôle sociétal, pour prévenir les risques et diffuser les bonnes pratiques, y compris pour des trajets piétons.
Améliorer sa marque employeur grâce à sa politique de mobilité
La marque employeur correspond à la capacité d’une entreprise à attirer et fidéliser ses collaborateurs.
Aujourd’hui, les nouvelles générations sont tentées par d’autres formes d’attraction que la voiture de fonction. Effectivement, dans les grandes agglomérations, cette voiture est peu utilisée à cause des encombrements. Parfois, elle reste donc sur le parking. Dans cette optique, il est intéressant de réinventer un package mobilité plus flexible.
Qui plus est, depuis la crise sanitaire du COVID, il y a un énorme bouleversement concernant les moyens de déplacement pour se rendre à son travail. D’une part, certains salariés ont délaissé les transports en commun, afin de limiter la proximité avec d’autres personnes. D’autre part, les mobilités durables se sont développées.
Réduire son bilan carbone
Le trajet domicile-travail peut peser jusqu’à 30 % de l’impact carbone d’une entreprise, notamment si elle est dans le domaine du service. Ainsi, le bilan carbone vélo en entreprise est largement positif, d’où l’enjeu énorme de transition des flottes de transport.
Trouver une alternative à une capacité de parking limitée
Lors de l’installation d’une entreprise ou d’un déménagement de siège, souvent, la capacité de parking est limitée. Il est donc nécessaire de trouver des solutions alternatives, afin de faciliter l’accès aux locaux pour les collaborateurs : covoiturage, vélo d’entreprise, mise en place du Forfait Mobilité Durable, etc.
Augmenter l’efficacité du trajet domicile-travail
En ville, le trajet domicile-travail peut être plus efficace à vélo qu’en voiture. Effectivement, les études montrent que dans les agglomérations françaises, la vitesse moyenne d’une voiture est comprise entre 15 et 20 km/h. Pour un vélo à assistance électrique, la vitesse moyenne est de 20 km/h. À Paris, le vélo s’avère même être le mode de déplacement le plus efficace, bien devant la voiture ou les transports en commun.
L’efficacité d’un trajet concerne aussi les déplacements sur les horaires de travail. Utiliser un vélo évite de chercher une place de stationnement, de contourner des feux, etc.
Préserver le pouvoir d’achat de ses collaborateurs
Devenue d’actualité depuis quelques mois avec la guerre en Ukraine, la hausse très significative du coût de l’énergie et des carburants a un impact conséquent sur le budget des ménages. Ainsi, préserver le pouvoir d’achat de ses collaborateurs est une des raisons premières de tout projet de mobilité par le vélo.
Quelles sont les formes de la politique de mobilité ?
Plusieurs dispositifs pour favoriser la mobilité existent. Leur assemblage permet de réinventer des packages de mobilité pour vos collaborateurs.
La politique de mobilité du point de vue des véhicules
Deux types de mobilités s’offrent à vous, selon votre souhait :
- voiture : véhicule attribué (fonction), véhicule de service, autopartage (flotte de voitures), voiture à la demande (crédit de nombre de jours où le collaborateur peut avoir une voiture) ;
- vélo : vélo attribué à une personne (collaborateur et fonction), vélo d’intervention utile à une entreprise qui a besoin de visiter de nombreux clients (dépanneur, prestations à domicile), vélo de transport pour livrer des colis ou courses (vélo cargo ou triporteur).
Le vélo de fonction se distingue du vélo collaborateur au niveau de sa prise en charge. Le premier l’est à 100 % par l’entreprise, quand le second ne l’est qu’en partie. En revanche, ces deux types de vélos permettent de bénéficier d’une réduction de l’impôt sur les sociétés (IS) de 25 %, dès l’instant que l’entreprise finance 70 % minimum du vélo, frais d’entretien compris.
Le critère de remboursements des frais
Pour l’entreprise, les mécaniques d’indemnisations se divisent en deux :
- Le remboursement d’abonnement aux transports à hauteur de 50 %, qui est une obligation règlementaire en France, pour les salariés non éligibles à la voiture de fonction ;
- Le co-voiturage, c’est-à-dire le fait que l’entreprise adhère à une plateforme de covoiturage.
L’environnement de travail fait partie de la politique de mobilité
Le cadre de travail, à double sens, est partie prenante de la politique de mobilité.
Tout d’abord, la politique de télétravail joue un vrai rôle. De nos jours, la politique de mobilité se réfléchit forcément avec une politique de “démobilité”. En effet, la mise en place du télétravail influe beaucoup sur ce qu’il faut instaurer pour accompagner la mobilité.
Ensuite, l’équipement et la capacité de recharge facilitent l’accueil des salariés. Ils concernent aussi bien la voiture électrique que le vélo, grâce à la mise à disposition de prises, de box pour ranger son casque, de bornes de recharge, etc. Ainsi, s’il est compliqué de venir en voiture, mais que c’est aisé à vélo, l’employé sera plus tenté d’utiliser ce moyen de transport, et inversement. Votre aptitude à bien penser les besoins annexes à l’implémentation du projet de mobilité, notamment d’équipements, va faire que vos collaborateurs vont y adhérer ou non.
Comment réinventer sa politique de mobilité ?
La politique de mobilité d’une entreprise peut être mise en place pour tout le monde ou certaines catégories d’employés. Vous pouvez tout à fait commencer par une catégorie, pour tester, puis élargir à d’autres au fur et à mesure.
Pour réinventer votre politique de mobilité, Azfalte vous conseille de procéder selon le profil de votre collaborateur.
Collaborateur éligible au remboursement pass transport ou FMD
En France, deux aides financières existent :
- Les frais de transport : l’entreprise prend en charge 50 % de l’abonnement mensuel, dans la limite de 500 € par an (montant exclu pour le calcul des cotisations sociales)
- Forfait Mobilité Durable : prime de 500 €, ou 600 € si elle est cumulée avec le remboursement des frais de transport. Cette aide permet de rembourser d’autres formules qu’un abonnement aux transports (ex. : remboursement des tickets de transport en commun à l’unité).
En complément, comme évoqué précédemment, le vélo de fonction bénéficie d’une réduction d’impôt sur les sociétés (IS) à hauteur de 25 %. Certaines localités complètent ce dispositif national par une subvention spéciale. Le vélo profite aussi d’une exonération de taxe, car il n’est pas considéré comme un avantage en nature par l’URSSAF.
Comment et pourquoi choisir entre le vélo collaborateur et le FMD ?
L’arbitrage entre ces 2 dispositifs se réfléchit en termes économiques. Si le collaborateur a besoin de s’équiper d’un VAE (vélo à assistance électrique) digne de ce nom, il faut compter un budget matériel minimum de 2 500 € avec les accessoires. À cela, il faut ajouter l’assurance et la révision annuelle (environ 65 / 70 €), qui sont un vrai poste de dépenses.
En tant qu’entreprise, si l’on incite à l’usage du vélo, se contenter de verser uniquement une prime pour que le collaborateur s’équipe, c’est prendre un risque. Cette configuration n’est pas sécurisée en cas d’accident, par exemple. Dans ce contexte, l’assureur viendra vous interroger pour savoir ce que vous avez fait pour la sécurité de votre salarié. Or, seul un dispositif de vélo de fonction permet de montrer vos démarches. Vous pourrez justifier, notamment grâce à la plateforme de gestion d’Azfalte, que vous avez acheté un vélo neuf avec casque et gilet réfléchissant, aux normes, qu’il est assuré et révisé. Vous pourrez aussi fournir le justificatif de formation à la sécurité routière dédiée à l’usage du vélo. Finalement, le principe est le même que pour une voiture de fonction. Vous avez donc tout intérêt à proposer le vélo de fonction pour assurer votre responsabilité employeur ou le Forfait Mobilité Durable, si le collaborateur souhaite utiliser un mode de transport différent du vélo.
Du côté du collaborateur, il n’y a pas d’autre(s) obligation(s) que celle(s) fixée(s) par l’entreprise. Il doit simplement s’engager et prouver que son vélo est bien utilisé pour effectuer un trajet domicile-travail, élément indispensable pour bénéficier de la réduction d’impôt sur les sociétés. Pour vous aider, Azfalte propose un modèle de contrat à conclure entre votre entreprise et le collaborateur concerné. Celui-ci référence les bons usages, le respect des rappels de révision, le bon suivi des formations, etc.
Sachez que vous pouvez parfaitement combiner le vélo collaborateur (ou de fonction) avec le remboursement des frais de transport. En revanche, ce dernier ne peut pas être supprimé sous prétexte de la mise en place d’un service de vélo en entreprise, puisqu’il est obligatoire.
Collaborateur éligible à la voiture de fonction
Dans cette configuration, il s’agit plus d’une optimisation des coûts, tant pour l’entreprise que pour le collaborateur. En effet, dès lors que l’on intègre la possibilité de mixer vélo + voiture, ou d’avoir un vélo + une voiture à la demande pour les week-ends et les vacances, le tout complété par le Crédit mobilité, permet à tout le monde d’être moins taxé.
C’est justement la tendance actuelle en entreprise. La “car policy” se transforme en “mobility policy”. Ainsi, au lieu de fournir un catalogue d’une sélection de voitures, l’entreprise passe à un pilotage TCO (Total Cost of Ownership). Cette méthode consiste à mettre à disposition un budget à une catégorie de collaborateur. À elle, ensuite, de composer une politique de mobilité intégrant FMD, crédit mobilité et vélo de fonction.
Afin de faire la proposition la plus efficace, Azfalte vous accompagne pour mettre en place ce nouveau mix. De cette façon, les collaborateurs pourront aisément composer leur recette par rapport à leurs propres habitudes, leurs usages et leurs envies.
Réinventer sa flotte d’intervention
La politique de mobilité concerne également la transition des flottes automobiles d’entreprise. Il s’agit transmuter l’utilisation d’une voiture ou d’un camion, vers un vélo d’intervention ou un vélo professionnel.
Dans le cadre d’un projet de transition de flotte automobile pour l’entreprise Culligan (spécialiste du traitement de l’eau), nous avons constaté que le matériel nécessaire à une intervention pouvait tenir sur un vélo. Or, il est habituellement transporté dans une grosse camionnette. Dans le même temps, les simulations montrent que la productivité des interventions en centre-ville serait doublée, voire triplée, grâce à l’usage du vélo. Ce dernier a l’avantage d’éviter de rechercher une place de stationnement. Le vélo professionnel permet aussi à Culligan de décorréler le recrutement de leurs opérateurs de l’obtention du permis B.
Pour autant, cette mise en service d’un vélo triporteur ne signe pas l’arrêt complet de la camionnette. Elle sera toujours utile pour accéder aux zones reculées. Mais, elle pourra également servir de moyen pour transporter le vélo jusqu’à un parking relais, à partir duquel il partira en intervention.
Que propose Azfalte pour mettre en place la politique de mobilité en entreprise ?
Azfalte vous accompagne sur la mise en place de votre projet de politique de mobilité, de la réflexion au déploiement.
Azfalte tient à votre disposition les différentes catégories de vélos suivantes :
- vélo collaborateur : location de vélo longue durée attribué à une personne
- flotte de vélos partagés : vélos non nominatifs
- vélo professionnel : pour le service, les interventions ou la livraison
- vélo de courtoisie : pour les centres automobiles qui souhaitent mettre à disposition un vélo le temps de l’entretien du véhicule
Pour vous, Azfalte s’occupe des services et équipements associés :
- garantie, maintenance et assistance
- équipement, livraison directe et formation (avec la Fédération Française de Cyclisme)
- personnalisation (vélo sur mesure, sticker, peinture)
Nous vous conseillons et vous apportons des solutions pour intégrer le vélo dans la mobilité du quotidien :
- Forfait Mobilité Durable (FMD)
- Crédit mobilité
- voiture à la demande
Pour faciliter le pilotage du FMD et du Crédit Mobilité, Azfalte propose une plateforme de gestion, en partenariat avec Skipr. Elle vous permet de piloter vos budgets, sélectionner les dépenses éligibles, déterminer les packages.
Switch : l’offre modulable d’Azfalte
Pour compléter votre offre de vélo, nous avons lancé l’offre Switch, qui allie vélo de fonction et voiture à la demande. Elle fournit une plus grande liberté à tous les collaborateurs qui utilisent un vélo de fonction. C’est un vrai moyen de lever les freins au vélo d’entreprise.
De manière générale, Azfalte vous permet de déployer votre politique de mobilité d’entreprise sous 2 semaines en moyenne. Seulement 2 étapes sont nécessaires :
- “Cadrage” de votre mobility policy : choix des dispositifs et définition des TCO (Total Cost of Ownership) par catégories ;
- Mise en place : signature des CGV (Conditions Générales de Vente), mise à disposition des plateformes (Bike Planner, titre mobilité), demande de devis vélo ou switch ou ouverture de carte (FMD / Crédit mobilité).
En résumé, réinventer sa politique de mobilité d’entreprise est indispensable, tant d’un point de vue sociétal que “marque employeur”. Aujourd’hui, elle doit être pensée dans un cadre global : optimisation fiscale et politique de rémunération, installation d’infrastructures, prise en compte des besoins des usagers, etc. C’est pourquoi Azfalte est à vos côtés pour mener à bien la réussite de votre “transition vélo”.